Seuls 10% des chefs d'entreprise français ont anticipé leur croissance en 2015
Publié par Bénédicte Gouttebroze le - mis à jour à
Si le succès est toujours une bonne nouvelle pour une entreprise, il n'en reste pas moins qu'une croissance mal préparée présente des risques. L'éditeur Epicor s'est penché sur les dangers que présente une croissance non planifiée, et propose en infographie les solutions pour les éviter.
Si 40% des entreprises françaises ont développé leur activité en 2015, seules 10% d'entre elles l'avaient réellement anticipé. De fait, 20% des dirigeants français reconnaissent avoir été déstabilisés par la croissance en 2015. C'est ce que révèle l'étude menée par Morar Consulting auprès de plus de 1800 responsables d'entreprise dans 12 pays, commanditée par Epicor Software Corporation(1).
Relation client altérée, démotivation du personnel: les risques d'une croissance non planifiée
Ainsi, selon l'étude, les chefs d'entreprise français craignent les conséquences d'une croissance non planifiée. Leur principale crainte? Un relâchement du lien avec la clientèle. 40% s'inquiètent également de la trop forte pression qu'une croissance imprévue pourrait provoquer sur les opérations, entraînant une baisse de la qualité et de la satisfaction client, tandis que 30% craignent que leur système d'information ne soit pas adapté.
Leurs appréhensions concernent par ailleurs les ressources nécessaires pour accompagner le développement des activités de l'entreprise. Ainsi, 40% s'inquiètent de devoir prendre en charge des projets importants ou complexes alors que leur société ne dispose pas de l'expertise et de la technologie nécessaires pour les mener à bien. La croissance de l'activité entraînant aussi une augmentation des charges de travail, les dirigeants craignent de voir démissionner des collaborateurs essentiels, démotivés par un niveau de pression trop important (49% des répondants).
À noter, les entreprises de taille moyenne et intermédiaires sont plus susceptibles d'être confrontées à une croissance non planifiée (37%) que les grandes entreprises (29%). Les PME interrogées qualifient plus souvent la croissance de "pénible", car elles opèrent la difficile transition du statut de petite à celui de moyenne structure.
>> Pour aller plus loin, consultez l'article "Les 5 règles d'or d'une croissance sans faute".