Revue de presse pour directeurs administratifs financiers (semaine du 5 novembre 2018)
Publié par Camille George le - mis à jour à
Après une interruption, votre revue de presse favorite reprend du service! Cette semaine : la révolution blockchain se précise, le team building est remis en cause et le Médiateur des entreprises fait le lien avec l'administration fiscale, mais pas que...
La révolution blockchain se dessine
Le recours aux blockchains dans les opérations de trade finance pourrait, d'ici peu, réduire considérablement leur durée et leur coût. Une révolution semble se profiler notamment dans l'industrie de la trade finance avec l'émergence de plus en plus de projets expérimentaux de suivi ou de financement des échanges internationaux via la blockchain. Par ailleurs, le recours à la technologie blockchain dans les opérations d'open account et de trade documentaire suscite aussi l'intérêt de toute la sphère financière tant les potentielles retombées économiques pourraient être considérables. Mais ces bouleversements mettent aussi au jour des défis technologiques, de gouvernance et de démocratisation.
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Vous pensez qu'un bon team building va souder vos équipes ? Heu... n'en soyez pas si sûrs
Si l'effet de groupe et l'instauration de rituels communs ont un impact positif sur le fonctionnement des équipes, ils excluent aussi ceux qui ne font pas partie du même groupe, créant ainsi clivages et tensions. Cohésion d'un côté mais tensions et méfiance de l'autre, ne contribuent pas à améliorer de façon globale la performance des équipes. Attentions donc aux rituels qui ont comme dans toute action un pendant négatif. Dernier point révélé par les études de Michael I. Norton et d'Art Markman : les rituels proposés à l'initiative des équipes elles-mêmes fonctionneraient mieux que les rituels imposés. A creuser.
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Pierre Pelouzet voit sa mission de médiateur élargie
Alors que les directions administratives et financières s'apprêtent faire face à de nombreux changements de fonctionnement, le Médiateur des entreprises leur apporte un coup de pouce bienvenu. La loi pour un Etat au service d'une société de confiance confie au Médiateur des entreprises la mission de résoudre tous les différends entre les entreprises et les administrations. Un dispositif qui va être expérimenté sur 3 ans. "Sans remettre en question la légalité des décisions administratives et en toute confidentialité, le recours au Médiateur des entreprises permet d'instaurer un dialogue et faire en sorte que les deux parties arrivent elles-mêmes rapidement à une meilleure compréhension. Les dispositions sur la transaction et le droit à l'erreur portées par cette même loi pourront aussi contribuer à trouver ces solutions," indique Pierre Pelouzet.
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Pourquoi il ne faut pas (trop) amortir les effets de la contribution climat énergie
La taxe carbone française doit aider à changer les comportements de consommation d'énergie. Mettre en balance cette fiscalité écologique avec celle sur le travail pourrait s'avérer non seulement improductif mais dévastateur pour les deux dispositifs. Petit rappel : composante carbone de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), la contribution climat énergie (CCE) doit agir sur la transition énergétique du pays à deux niveaux au fur et à mesure qu'elle augmentera selon la trajectoire qui a été rehaussée fin 2017. De 7 euros la tonne de CO2 en 2014, elle est passée à 30,5 euros/t CO2 en 2017, 44,6 euros/tCO2 (soit 3 centimes par litre d'essence) en 2018 et devrait atteindre 86 euros en 2022. Elle doit produire 3,2 milliards d'euros de recettes fiscales supplémentaires, dont 1,66 milliard à la charge des ménages, soit 0,1% de leur revenu. Certes, la fiscalité écologique, souvent punitive, reste difficile à manier.
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L'UE appelle à plus de transparence dans la finance verte
Les ministres des Finances veulent des règles de transparences plus strictes pour le financement de la lutte contre le réchauffement climatique. L'Union européenne a consacré 20,4 milliards d'euros de fonds publics à la lutte contre le changement climatique et à l'adaptation à ses effets en 2017, soit la plus grande contribution au monde. Pas étonnant qu'elle souhaite suivre les progrès réalisés pays par pays de façon plus précise. Les ministres préconisent donc des règles de transparence plus solides en appuie de l'accord de Paris. Et parce que les finances publiques ne pourront jamais suffire seule à réduire les émissions de gaz à effet de serre, il faut ouvrir la voie à des investissement durable du secteur privé.
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