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Reprise des opérations de fusions-acquisitions en France

Publié par Yann Petiteaux le - mis à jour à

Selon PwC, le marché français de la fusion-acquisition a progressé de 23 % en 2014. Mais il reste encore loin des niveaux d'avant-crise.

L'abondance de liquidités et le niveau historiquement bas des taux d'intérêt ont dopé le marché français des fusions-acquisitions en 2014. C'est ce que révèle la dernière étude du cabinet d'audit PwC, qui constatait déjà un regain il y a un an.

L'an dernier, 2 019 transactions ont été comptabilisées dans l'Hexagone, soit une progression de 23 % par rapport à 2013. La France retrouve ainsi son niveau de 2008. Le marché national se montre plus dynamique que son voisin allemand avec lequel il creuse l'écart. En effet, ce dernier n'a enregistré que 1 601 opérations en 2014 (soit tout de même une progression de 18 %).


L'Allemagne plus attractive pour les investisseurs internationaux

En dépit de ce dynamisme retrouvé, le marché français reste loin de ses niveaux d'avant-crise : en 2006 et 2007, le nombre de fusions-acquisitions tutoyait les 4 000 opérations.

Par ailleurs, si le marché français s'est montré nettement plus actif que le marché allemand, ce dernier se montre plus attractif pour les investisseurs internationaux. Selon PwC en effet, 39 % des investissements Outre-Rhin ont été réalisés par des investisseurs étrangers (+ 5 points) contre 25 % en France (+ 2 points).

Enfin, en matière de capital-investissement (private equity), la France a retrouvé l'an dernier son niveau de 2012. Le marché national a enregistré 571 opérations, soit 144 de plus par rapport à 2013. L'Allemagne, pour sa part, a atteint l'an dernier son niveau d'opérations de capital-investissement le plus élevé depuis 2008.

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