Le CFO optimiste en Europe, pessimiste chez les émergents
Publié par Eve Mennesson le - mis à jour à
Une enquête Duke University/Grenoble Ecole de Management/Tilburg University révèle que les responsables financiers des entreprises européennes se montrent relativement optimistes. Tandis que le pessimisme est de mise dans les pays émergents.
Le phénomène de correction boursière de la fin de l'été dernier n'aura guère eu raison de l'optimisme des responsables financiers : une étude Duke University/Grenoble Ecole de Management/Tilburg University menée auprès de 1000 entreprises à travers le monde - tous secteurs et toutes tailles confondus - fin août révèle que la confiance dans le climat des affaires se situe toujours à un niveau élevé à travers le monde, même si un léger repli s'observe.
Turcs pessimistes et britanniques optimistes
Sur une échelle de 0 à 100, les Européens se situent au bon niveau de 57,9 (contre 60.4 à la fin du deuxième trimestre 2015). La France se situe dans la moyenne européenne, à 52,6. A noter que même s'il y a toujours un écart significatif entre la confiance dans l'avenir de l'entreprise et dans l'économie du pays, celui-ci est encore plus important dans l'Hexagone (respectivement 61,3 et 52,6).
Les pays européens les plus pessimistes sont le Portugal (45,3) et la Turquie (45) ; les plus optimistes sont les Pays-Bas (69,1) et le Royaume-Uni (69,6).
Niveaux de confiance bas en Amérique du Sud
Dans le reste du monde, le constat est très contrasté. Si les responsables financiers des États-Unis affichent un véritable optimisme, leur niveau de confiance s'établissant à 62,9 (contre 65 au premier trimestre 2015), ceux d'Afrique et surtout d'Amérique du Sud sont minés par le pessimisme (respectivement 48,8 et 42,9).
En Amérique du sud, ce sont les Brésiliens qui présentent le taux de confiance le plus bas vis à vis du climat des affaires (36,9) tandis que les responsables financiers du Mexique (57,7) et du Pérou (55,9) sont les plus optimistes.