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Acquisitions : les groupes français s'intéressent aux entreprises spécialisées

Publié par Yann Petiteaux le - mis à jour à

Depuis deux ans, les acquisitions réalisées par les groupes français ont concerné pour l'essentiel des cibles dont le CA est inférieur à 50 M€.

Bonne nouvelle : d'après une étude du cabinet d'audit et de conseil PwC, les opérations de fusion-acquisition ont repris des couleurs dans l'Hexagone. En effet, le nombre de transactions s'est élevé 794 en 2012 et 771 en 2013, soit bien mieux que le point bas de 2009 (712 opérations). Malgré un contexte économique qui demeure incertain, le nombre d'acquisitions restent très nettement supérieur à celui des cessions (591 contre 180 en 2013).

D'après PwC, l'essentiel des acquisitions (85 % en moyenne) réalisées par les groupes français sur la période 2012-2013 ont porté sur des cibles dont le chiffre d'affaires est inférieur à 50 millions d'euros. Ce qui, selon le cabinet, " révèle la stratégie très ciblée des industriels français : ils recherchent des sociétés spécialisées, disposant d'une expertise ou d'un savoir-faire particuliers, sur les marchés qui les intéressent. "

Marché domestique

Autre enseignement de l'étude, les acquisitions réalisées par les groupes français se font, dans les deux-tiers des cas, en France. Cette " volonté de profiter d'abord des opportunités d'acquisition dans leur marché domestique " témoigne de trois types de stratégies : atteinte d'une taille critique, recherche de relais de croissance ou maintien d'une position de leader sur un marché.

Dans les cas où les industriels français mènent des acquisitions en dehors de l'Hexagone, ils s'intéressent en priorité aux pays européens (58 % des acquisitions) et particulièrement le Royaume-Uni. Hors Europe, ils privilégient majoritairement les États-Unis, devant le Brésil, le Canada, l'Inde, la Chine et la Russie.

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