IA : un changement de paradigme synonyme de tremplin pour les DAF

Face aux nécessités croissantes de gagner en productivité, en visibilité sur la trésorerie et en conformité, les promesses de l'IA ouvrent des perspectives réjouissantes pour les directions financières. Explications.

L'intelligence artificielle remet en cause les usages et processus à tous les étages de l'entreprise. Les fonctions financières et comptables n'échappent pas à cette tendance et connaissent d'ores et déjà des bouleversements en profondeur. Mais comment appréhender cette technologie de rupture et mieux l'encadrer ? Comment se traduira concrètement cette révolution annoncée ?

Une étude conjointe Edelman XDI / Sage parue en octobre 2024 révèle que pour 79 % des DAF, l'IA augmentera de manière significative la productivité de leurs métiers et de leurs entreprises. 49% d'entre eux prévoient d'investir et de consacrer plus de temps aux nouvelles technologies d'ici 3 ans. Un engouement qui souligne le caractère technophile des DAF français, conscients des potentiels que recèle l'IA.

Selon une autre étude Blackline / Censuswide publiée en février 2024, les motivations des décideurs de s'orienter dans cette voie sont avant tout d'obtenir une meilleure analyse des données et d'améliorer les capacités de prévision. Deux aspects cités dans 35 % des cas, devant l'augmentation de la productivité, mentionnée en troisième lieu.

Cette dernière est rendue possible par l'automatisation des tâches, un des piliers de cette innovation. Elle permet d'extraire de nombreuses données, comme dans le cas des factures électroniques, pour ensuite les saisir dans les outils comptables sans intervention humaine. Un second volet essentiel est la détection d'anomalies ou de fraudes, synonyme de réduction considérables des erreurs et de gains de temps. Les données qui en résultent dans les systèmes d'information sont historisées, structurées, nettoyées, alimentent les réflexions du DAF sur la conformité, les règles en vigueur, et permettent dès lors de prédire des modèles.

Grâce à l'IA générative, qui a vocation à transformer les nombreuses données collectées en réponses à des requêtes formulées simplement, il est possible de connaître l'état de sa situation financière à une échéance future.

« Sage Intacct a été développé dans le but de mieux maîtriser le pilotage et le suivi d'activité, sur la base d'une information disponible plus rapidement. Cette plateforme apporte une gestion automatisée de bout en bout de nombreuses tâches et permet de s'appuyer sur des tableaux de bord pour améliorer les activités de contrôle et d'analyse », explique Mickaël Mina, Head of AI chez Sage. Le DAF peut ainsi gagner en efficacité et en fiabilité.

Deux axes clés sont à venir. L'intelligence artificielle va permettre de passer d'une activité cyclique, périodique à une activité en temps réel sur les aspects comptables et financiers. Par l'automatisation et la prédiction, elle fournira une vue de la trésorerie en temps réel, tenant compte aussi bien des dépenses que des recettes. Il s'agit donc d'un changement de paradigme, d'une nouvelle manière de se projeter.

Par ailleurs, avec cette logique de fonctionnement en temps réel, les directions financières pourront évoluer vers une nouvelle réalité en matière de clôture. « On parle aujourd'hui du fast closing. Demain, la perspective sera davantage d'aller vers une gestion en continue. Rappelons que le closing mobilise aujourd'hui 25 % du temps de travail d'un DAF », analyse Mickaël Mina. Sage Intacct, la nouvelle solution de gestion financière innovante 100% Saas de Sage, répond d'ailleurs parfaitement à bien ces enjeux d'automatisation, de prédictibilité et de reporting en temps réel, auxquels les directions financières font face.

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