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La Business Intelligence comme levier de performance

Le digital et le pilotage par la donnée se présentent comme un tremplin précieux pour les organisations qui franchissent le pas. Une tendance renforcée par un contexte de crises internationales successives qui imposent une meilleure maîtrise des activités.

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Digitaliser ne semble plus être une option dans les organisations. Selon un sondage publié en 2021 par Spoking Polls, 75 % des directions financières attendent de la transformation digitale des gains de productivité, et elles sont 48 % à espérer par ce biais une meilleure capacité de prévision et d’anticipation. L’étude annuelle 2021 de PwC sur les priorités des DAF indique que le pilotage de la performance est mentionnée comme la première priorité dans les motivations recensées, aussi bien pour les grandes entreprises que pour les PME et ETI, devant la gestion du cash et la stratégie de développement.

Les projets de transformation digitale en la matière s’accompagnent nécessairement d’outils de Business Intelligence capables de rassembler et d’interconnecter les innombrables données de gestion disponibles. Grâce à une meilleure visibilité et un meilleur contrôle sur l’ensemble des activités, ils permettent de prendre des décisions plus pertinentes, d’allouer des fonds avec plus de réactivité, de déléguer des opérations de paiement ou d’approbation. La capacité d’analyser facilement les actions et transactions par l’intermédiaire de tableaux de bord dédiés a pour effet une plus grande rapidité des traitements.
 

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Le reporting, pour un fonctionnement omniscient

Optimisation de l’application des contrats cadres, amélioration des négociations contractuelles, rationalisation des bases de données fournisseurs… Les fonctionnalités de reporting apportent des gains de visibilité à tous les échelons et tous les stades des processus en place. Un avantage qui se répercute dans de nombreux domaines. La génération de rapports prédéfinis donne une vision instantanée des informations les plus essentielles. Elle facilite les analyses, qu’elles soient globales, par catégories de dépenses, d’activités ou comparatives d’une année sur l’autre.

Les retombées profitent à toute la chaîne de valeur, de la réception de documents à l’archivage en passant par l’ensemble des flux intermédiaires. La digitalisation et les solutions logicielles dédiées permettent aux services comptables de se focaliser davantage sur le volet analytique. Selon le rapport IDC « Le point sur la Data Science et l’analyse de données », 56 % des collaborateurs des directions financières passent 80 % de leur temps à produire des données, et seulement 20 % à procéder à des analyses. Des chiffres qui devraient évoluer rapidement.

 


Vers des trésoreries passées à la loupe

Entre l’instabilité relative aux coûts, les difficultés d’approvisionnement et le climat de crise internationale persistant, les raisons de malmener les trésoreries ne manquent pas. Les atouts du reporting se concrétisent également sur ce plan, dans un contexte où la nécessité de mieux encadrer et maîtriser les flux devient incontournable. L’étude de Spoking Polls souligne qu’en 2021, 52 % des directeurs financiers souhaitent d’abord investir en faveur de la digitalisation de leur trésorerie, contre seulement 18 % en 2020. De nombreux experts estiment que le contexte des enjeux actuels dépasse le périmètre des DAF : l’objectif recommandé est la sensibilisation élargie des collaborateurs à la problématique du cash, à la responsabilisation et à la sécurisation de la fonction finance.
 


 

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